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2 septembre 2010 4 02 /09 /septembre /2010 02:50

La Presse - Publié le 01 septembre 2010 à 05h00 | Mis à jour à 09h26

 

Le Divan orange, l'un des lieux cités dans un récent papier flatteur du New York Times consacré à la scène urbaine montréalaise. 

Photo: David Boily, archives La Presse

 

Anabelle Nicoud
La Presse

Au Club Lambi, on broie du noir. Après la lutte contre l'affichage sauvage, la salle de concert du boulevard Saint-Laurent doit faire maintenant face à l'entrée en vigueur des nouvelles amendes pour le bruit. «On voudrait tuer la scène artistique émergente montréalaise qu'on ne s'y prendrait pas autrement», se désole l'un des propriétaires, Yves Romane Charles.

Le nouveau règlement contre le bruit a été adopté au milieu de l'été. La police du quartier (le PDQ 38), avec son projet NOISE*, veillera à son application. L'augmentation des amendes pour les bars, restaurants et commerces fautifs est la mesure la plus sévère.

Depuis la semaine dernière, un établissement qui laisse entendre de la musique hors de ses murs s'expose à des amendes allant de 1000 à 12 000$: c'est 10 fois plus que le tarif qui s'appliquait jusque-là aux personnes morales comme aux particuliers. «Ça va tuer pas mal de bars», craint M. Charles.

Quatre bars ont déjà fait les frais de ce nouveau règlement, qui n'est qu'un pas de plus dans la chasse au bruit entamée à Montréal il y a déjà quelques années.

 

La chasse au bruit

La question de la cohabitation entre citoyens et bars avait déjà été soulevée après la fermeture du Green Room, boulevard Saint-Laurent. Le zèle policier continue, selon les organisateurs du festival Pop Montréal, qui se sont vu remettre une contravention de 528$ jeudi dernier, durant la braderie de la Main.

Motif: le chanteur d'un spectacle organisé au parc des Amériques utilisait un micro, contrairement à ce que prévoyait le permis. «C'est un peu fou: on fait des shows pour la communauté, pas pour enfreindre les lois», dit, dépitée, la productrice de Pop Montréal, Hilary Leftick. Elle s'étonne que rien ne précise le nombre de décibels à ne pas dépasser. «C'est très subjectif: ce serait bien qu'il y ait un nombre de décibels pour qu'on puisse s'ajuster», croit-elle.

Pour le commandant Stéphane Bélanger, responsable du projet NOISE, pas besoin de sonomètre pour savoir s'il y a infraction. «Si la musique est raisonnable et que la porte est fermée, il n'y aura pas de problème», assure-t-il. Pour s'en assurer, la police du quartier vient aussi d'augmenter les effectifs de ses patrouilles antibruit.

Pas que les bars

L'arrondissement espère ainsi répondre aux plaintes de plus en plus fréquentes des citoyens. La police a reçu 3000 plaintes contre le bruit, toutes origines confondues, depuis cinq mois.

«On veut éviter que les rues se vident de leurs habitants», explique Luc Ferrandez, maire de l'arrondissement. La complexité et le charme du Plateau tiennent à sa mixité, dit-il, et les propriétaires de bars et de restaurants ne devraient pas «cannibaliser les caractéristiques d'un quartier qui les attire initialement» en poussant ses résidants à le fuir, comme ce fut le cas rue Crescent.

Le reproche peut aussi être adressé aux nouveaux habitants d'un Plateau embourgeoisé, admet M. Ferrandez. «On a plein d'exemples de gens qui s'installent et qui veulent changer le voisinage. Si vous êtes sur une artère, c'est sûr que vous n'allez pas voir des chevreuils», estime le maire.

Au Divan orange, l'un des lieux cités dans un récent papier du New York Times consacré à Montréal, cette politique suscite l'inquiétude.

«On ne jette pas la pierre à la police, mais on dirait qu'on est sur la corde raide, on ne sait plus sur quel pied danser», regrette le programmateur du bar, Lionel Furonet.

 

* Le projet NOISE a été baptisé ainsi parce que le nom de chaque projet d'un poste de quartier Nord doit débuter par la lettre «N». En anglais, noise signifie «bruit».

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30 août 2010 1 30 /08 /août /2010 06:04

C'est impresssionnant quand même, maintenant, avec la mondialisation, on visite n'importe quelle grande ville, et on s'y sent  bien presque instantanément (Paris, New York, Vancouver, San Francisco, LA...).

 

Au Québec, la plupart d'entre nous, avons ancré quelque part dans notre conscience, un idéal : la campagne. Et oui, qui n'a jamais rêvé d'avoir, un jour,  une vieille maison de campagne, quelque part dans une belle région au Québec? Après tout, nous sommes des nord-américains! Et, pour presque nous tous, nos grand-parents sont nés dans une des belles régions du Québec.

 

Mais, il y a un hic! Entre rêve et réalité, il y a  souvent une petite différence. La vie en région au Québec peut en surprendre plus d'un.... Passez un journée à Shawinigan, Drummondville, St-Georges de Beauce, Rimouski, et vous allez vous ennuyer rapidement de la modernité des grands centres!

 

C'est impressionnsant de voir que, les villes qui ne sont pas "connectées" sur le réseau mondial pourrissent comme des vieilles granges, un peu à l'image des quartiers des grandes villes...

 

Hochelaga-Maisonneuve à Montréal, St-Pie X à Québec, Gaspé, vieux-Hull, Shawinigan centre-ville, c'est out, la diversité culturelles n'y est pas, le lieu est donc presque mort.

 

La question qui tue: malgré tout, existe t-il un futur pour ces petites villes québécoises? Les politiciens, les réseaux de télévision (par exemple Radio-Canada et Télé-Québec) tentent de polir, entretenir le mythe que, en région, tout va bien, tout roule sur des roulettes. Pourquoi avons-nous si peur de montrer des reportages sur ces villes, la réalité des gens qui y vivent, en dehors des mois d'été des festivals?

 

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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 01:35

Source: ruefrontenac.com

EXCLUSIF

     
 
Écrit par Vincent Larouche   
Lundi, 23 août 2010 19:21
Mise à jour le Mardi, 24 août 2010 10:38

Après une année où les allégations de corruption et les dépassements de coûts dans le monde municipal ont défrayé la manchette à répétition, l’Agence du revenu du Canada (ARC) entend profiter de la rentrée automnale pour lancer une gigantesque inspection fiscale de tous les contrats externes accordées par les arrondissements et les municipalités sur l’île de Montréal depuis quatre ans, a appris Rue Frontenac.

 

Des avocats du gouvernement fédéral se sont présentés à la Cour fédérale lundi matin au nom du ministre du Revenu, afin d’obtenir les autorisations nécessaires au lancement de l’opération.

L’Agence du revenu souhaite exiger que chaque bureau d’arrondissement et chaque municipalité sur l’île de Montréal lui fournissent la liste de «toutes les entreprises et les particuliers qui ont rendu des services à ces arrondissements et aux municipalités au cours des années 2006 à 2009», peut-on lire dans les documents déposés au dossier. La loi exige que les inspecteurs fiscaux obtiennent le feu vert d’un juge avant de telles inspections de contribuables «non désignés», c’est-à-dire dont ils ignorent l’identité exacte pour le moment.

L’Agence du revenu du Canada va inspecter tous les contrats accordés par 26 municipalités et arrondissements de l’île de Montréal. Photo d’archives Martin Bouffard

La quantité de données à analyser promet d’être colossale puisque les moindres bénéficiaires des deniers public seront contrôlés. Selon nos informations, le moindre service fourni sera vérifié, qu'il s'agisse d'un simple achat de quelques dizaines de dollars jusqu'aux contrats de travaux majeurs octroyés après des appels d'offres.

La cour a pris l’affaire en délibéré, mais selon nos informations, l’Agence est certaine d’obtenir les autorisations nécessaires.

Pas de poursuites pénales

Le fisc veut obtenir le détail des sommes versées par les municipalités et arrondissements, en plus des coordonnées complètes des bénéficiaires et, au besoin, des pièces justificatives. Il prend la peine d’ajouter que si la Cour fédérale donne le feu vert, un refus de collaborer de la part du monde municipal pourrait entraîner des accusations d’outrage au tribunal.

C’est la division du recouvrement de l’ARC qui inspectera ensuite la situation fiscale de chaque particulier et de chaque entreprise ayant fourni des services à un arrondissement ou une municipalité de l’île de Montréal, «afin de vérifier si toutes les déclarations de revenus avec tous les renseignements et revenus requis ont été produits au ministre», précise la requête.

Les sous-traitants ou fournisseurs qui auraient caché des renseignements au fisc recevront ordre de payer les sommes dues, ajoutent les fonctionnaires. L’Agence précise toutefois que l’opération n’a pas pour but d’amasser des preuves pour d’éventuelles poursuites pénales.

L’Agence du revenu du Canada monte chaque année de tels projets de vérification sur un secteur donné d’activité économique. Joint au téléphone lundi, le porte-parole de l’organisme, Serge Paradis, n’a pas été en mesure d’expliquer pourquoi les sous-traitants municipaux ont été ciblés cette année.

Ce genre d’opération a déjà été mené dans le monde municipal par le passé et il n’est pas nécessairement le fruit d’allégations précises. Mais en privé, des fonctionnaires chuchottent que le «timing est bon» en raison des nombreuses allégations de malversations rapportées par les médias et certains politiciens.

 
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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 21:21

Source: Wikipedia.org

Lévis est une ville québécoise détenant également les obligations légales d'une municipalité régionale de comté dans la région administrative Chaudière-Appalaches dont elle est le chef-lieu. La ville est située sur la rive sud du fleuve Saint-Laurent en face de Québec, entre Beaumont et Saint-Antoine-de-Tilly. Sa population était de 136 997 habitants en 2010[1], sa superficie de 444 km² est 10% urbanisée, 48% cultivée, 36% sous couvert forestier alors que les milieux humides comptent pour 6% du territoire[2]. Lévis fait partie de la communauté métropolitaine de Québec

Lévis est aussi le nom d'un des dix quartiers de la Ville de Lévis dans l'arrondissement Desjardins qui comprend le Vieux-Lévis.

Lévis présente le plus grand centre industriel de la région de Chaudière-Appalaches, dans le quartier Saint-Romuald. La raffinerie Ultramar, l'une des plus importantes à l'Est du Canada, se situe aussi dans ce secteur. À l'est de la ville, dans le secteur Lauzon, on retrouve le chantier maritime Davie Québec Inc. et également l'usine Frito-Lay Canada, faisant partie de la multinationale PepsiCo (issu d'un partenariat entre Pepsi-Cola et Frito-Lay). Le Mouvement Desjardins, fondé à Lévis en 1900 par Alphonse Desjardins, y représente également l'un des plus gros employeurs de la grande région de Québec. De plus, Lévis a été nommée ville de l'année 2005 pour son développement économique.

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21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 21:15

Source: http://www.lavantage.qc.ca

 Publié le vendredi, 20 août 2010 16:11 - par Thérèse Martin

Ils arrivent tout juste de la Tunisie. À 22, 25 et 27 ans, trois étudiants tunisiens ont pris la décision de venir poursuivre leur formation à Mont-Joli, au Centre de formation professionnelle et, ils l'espèrent, trouver ensuite de l'emploi dans la région.

 

Les trois étudiants tunisiens n'ont pas trouvé facile le fait de quitter leur famille, mais ils sont confiants de connaître un bel avenir au Bas-Saint-Laurent.

Les trois étudiants tunisiens n'ont pas trouvé facile le fait de quitter leur famille, mais ils sont confiants de connaître un bel avenir au Bas-Saint-Laurent.

 

Farouk Belouaer a 22 ans et vient de Tunis. Il s'est inscrit récemment au Centre de formation professionnelle de Mont-Joli – Mitis, au programme de Mécanique agricole. « L'aspect technologique développé au Québec m'intéresse particulièrement et si tout va bien, j'espère pouvoir travailler ici. »

Fathallah Nabil et Ben Chibani Mahdi ont respectivement 27 et 25 ans. Ils ont décidé de s'inscrire en métallurgie, au programme de Soudage-Montage, également au CFP de Mont-Joli – Mitis. Ils possèdent déjà une formation dans ce domaine, formation qu'ils ont acquise dans leur pays. « Nous souhaitons nous perfectionner, durant une période d'environ deux ans, mais nous avons aussi choisi de venir au Québec pour vivre une expérience différente. »

La venue des trois jeunes Tunisiens s'inscrit dans un processus entrepris il y a deux ans par le Centre de formation professionnelle de Mont-Joli – Mitis, le Centre de formation Rimouski-Neigette et la Commission scolaire des Phares, afin d'inciter des étudiants étrangers à venir poursuivre leur formation dans la région. Un consultant québécois établi en Tunisie a facilité les démarches, autant pour la CS des Phares que pour les étudiants eux-mêmes, dont le profil devait correspondre à un grand nombre de critères. Julie Potvin et Bertrand Michaud, du CFP de Mont-Joli – Mitis, de même que Benoît Desjardins, du Centre de formation de Rimouski-Neigette, se sont rendus en Afrique du Nord pour y faire la promotion des services et des programmes offerts par leurs centres de formaton.

Les jeunes étudiants sont confiants de connaître un bel avenir, au Québec. Notons par ailleurs qu'un quatrième étudiant étranger arrivera dans environ un mois. Déjà, le fait de parler la même langue est un facteur qui facilitera l'intégration, de même que le partage des connaissances. Les trois jeunes Tunisiens commenceront officiellement leurs études au CFP de Mont-Joli – Mitis le 24 août.

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 12:30
Source: http://www.bordeauxactu.com/HANDICAP-Bordeaux-plus-accessible.html

C’est indéniable : le tramway a complètement changé la vie des handicapés à Bordeaux, aussi bien les handicapés résidents que touristes. Les leaders d’opinion directement concernés, qu’ils soient élus ou responsables d’associations le clament volontiers. Même si des efforts restent à faire...

 

Jöel Solari, Conseiller municipal auprès du maire délégué aux politiques en faveur des personnes en situation de handicap et Pierre Labarsouque, vice-président de l’association Espace 33 sont parfaitement d’accord pour dire que " la ville est devenue beaucoup plus accessible aux handicapés depuis l’arrivée du tramway ". Tant pour les handicapés qui y vivent que pour ceux qui viennent visiter l’ex- " belle endormie ". Même si des efforts restent à accomplir côté accessibilité de certains monuments et lieux touristiques et dans certains aspects... Un chantier que Joël Solari, entre autres, également élu au sein de l’agglomération, a volontiers pris en main. D’autant plus que, comme il le rappelle, " au 1er janvier 2015, tous les ’ établissements recevant du public ’ (ERP) doivent être accessibles aux personnes handicapées, quel que soit leur handicap ! ". Côté animations touristiques spécialement conçues pour les handicapés, trois circuits sont labellisés " tourisme et handicap " à Bordeaux, pour les quatre grandes catégories de handicap (visuel, auditif, intellectuel et moteur).

 

Enfin, l’actualité locale des initiatives en faveur des handicapés  s’enrichit d’un rallye-découverte de Bordeaux, en collaboration avec les Rotary clubs de Bordeaux et la mairie qui financera la réalisation d’une table d’orientation pour la rive droite (la Bastide). Ces tables appelées des " plan relief " reproduisent en 3 dimensions le quartier, avec les noms des monuments inscrits en Braille, permettant aux non- ou malvoyants de se situer au toucher.


Interview complète des 3 sujets réalisée par Stéphan Foltier pour le journal Bordeaux Gironde Actu - Tous droits réservés - Reproduction interdite

 

 
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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 09:39

Historique de la Cité de Carcassonne: http://www.carcassonne.culture.fr/

Voici un extrait:

  Le site de Carcassonne a joué à travers les siècles un rôle déterminant dans l'histoire du Languedoc. Oppidum de l'Age du Fer transformé au Ier siècle avant notre ère en ville romaine, la cité devint au XIe siècle la possession de la puissante vicomté Trencavel qui domine le Bas-Languedoc. Au terme de la croisade contre les Albigeois, la cité, dotée de fortifications nouvelles, devient l'une des places fortes emblématiques du pouvoir royal sur la frontière qui sépare la France et l'Aragon.
Avec le traité des Pyrénées en 1659 qui rattache le Roussillon aux possessions françaises, la cité perd cependant son rôle stratégique, laissant à l'abandon ses ouvrages défensifs. Au XIXe siècle, grâce à l'action des Carcassonnais et du service des Monuments historiques qui confia sa restauration à Eugène Viollet-le-Duc, l'ancienne forteresse a recouvré sa physionomie passée.
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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 00:44
Bordeaux
Bordeaux
© Sophie Czaplejewicz

Épicentre de tout le Bordelais, à une soixantaine de kilomètres de l’océan, capitale de l’Aquitaine lovée autour de la Garonne, Bordeaux a conservé son décor de théâtre, son atmosphère secrète et sa fierté un peu hautaine, souvent frondeuse vis-à-vis de la capitale.
Bordeaux doit sa fortune et son importance à ses vins et à son port. La gloire des siècles passés a laissé ses traces sur les murs comme dans les esprits. La cité se révèle avant tout comme un joyau de pierres ciselées, armoriées, dentelées dans le grand style du XVIIIe siècle : Bourse, Grand Théâtre, place Royale... Mais on y trouve aussi des rues étroites au tracé médiéval, de vieux quartiers aux allures sombres et populaires.
Passée la surprise des superbes façades des Chartrons, des allées de Tourny et du Grand Théâtre, bref du Bordeaux de Louis XV, vous irez vous perdre dans les ruelles de Saint-Michel à la recherche du Bordeaux populaire, mélangé, faire la fête dans les zones industrielles portuaires réhabilitées. Vous changerez de rive pour voir une ville en pleine mutation.
Bordeaux, avec sa pierre calcaire dorée qui noircit naturellement, offre une jolie palette de couleurs, du blond pâle au noir le plus crasseux. Les Bordelais s’ouvrent aux influences méridionales, espagnoles en particulier, et l’on voit maintenant partout des restaurants en terrasse. Les soirées de Bordeaux s’animent furieusement dans les bars à tapas, et les nuits, quai de Paludate, sont chaudes...

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 00:26

Bordeaux: ville somptueuse. Architecture: sublime. La vieille ville est elle même: victoire des élites. A Bordeaux, l'argent coule à flot. Il y a La ville et le reste. Ceux qui ont réussit et le reste.

 

Mais cela, c'est la perspective d'un québécois. Ici, à Bordeaux, personne ne rale. Tout le monde semble heureux. A Bordeaux, le francais typique semble accepter son rang.

 

Par contre, les immigrants récents, eux, comprennent qu'ils leurs sera impossible d'atteindre le sommet. Au fond, n'est-ce pas juste au Québec pour lequel un premier ministre peut être issu d'une famille ouvrière?

 

Par ailleurs, cette multiplicité des classes n'est elle pas le reflet d'une nation forte? Au Québec, la trame de fond égalitaire n'est-elle pas une des raisons qui fera en sorte que le Québec restera au titre de province tout le long de son existence? En bref, la hiérarchie bourgeoise ne serait-elle pas nécessaire?

 

Définition de la bourgeoisie selon toupie.org


Etymologie : de bourgeois, venant lui-même du latin burgensis, habitant du bourg (burgus).

A la fin du Moyen Age, la bourgeoisie représente la classe sociale intermédiaire entre la Noblesse et la paysannerie. Implantée dans les villes dont elle a contribué à l'essor, la bourgeoisie se trouve dans les métiers du commerce, de la finance, de l'artisanat.

Constituée d'hommes libres, possédant des droits et une propriété privée, la bourgeoisie s'est développée avec l'industrialisation. A l'origine de la Révolution française et de l'Etat de droit tel qu'il existe à l'heure actuelle, la bourgeoisie est parvenue à abolir les privilèges de la noblesse et à l'écarter du pouvoir, devenant ainsi la nouvelle classe dirigeante.

Dans la théorie marxiste, la bourgeoisie est la classe sociale dominante qui, dans un pays capitaliste, détient les moyens de production et exploite le prolétariat en essayant de maintenir le coût de la main d'oeuvre le plus bas possible.

"On entend par bourgeoisie la classe des capitalistes modernes, propriétaires des moyens de production sociale et qui emploient le travail salarié."
Karl Marx et Friedrich Engels - Le manifeste du parti communiste

Par sa formation intellectuelle et son influence politique liée à son poids économique, la bourgeoisie domine la société.


On distingue couramment :

  • la haute bourgeoisie, classe la plus riche, qui possède les moyens de production (les capitalistes).
  • la moyenne bourgeoisie constituée des cadres supérieurs, des professions libérales et de ceux disposant d'un patrimoine et de revenus importants,
  • la petite bourgeoisie composée des cadres moyens ou inférieurs, les petits commerçants, les petits propriétaires agricoles et tous ceux qui par leur mentalité se distinguent du prolétariat.

La moyenne et petite bourgeoisie forment ce que l'on appelle communément la classe moyenne.


On distingue aussi :

  • La bourgeoisie passive ayant des placements dans l’immobilier ou vivant de rentes.
  • La bourgeoisie active constituée des entrepreneurs et des capitalistes qui créent, mettent en valeur ou financent des entreprises industrielles ou bancaires.
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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 18:11

Publié dans La Presse le 28 juillet 2010 à 11h06 | Mis à jour à 11h09

 

 

Un collectif a lancé, devant l'hôtel de ville de Montréal, une pétition demandant la réintroduction de la poule pondeuse sur le territoire de la ville.

Photo: David Boily, La Presse

Stéphanie Bérubé
La Presse

Grand émoi autour de la Poule à Joe et sa copine ce matin, devant l'hôtel de Ville de Montréal. Les deux poules pondeuses venaient appuyer le Collectif en aménagement paysager et en agriculture urbaine durable - le CRAPAUD, qui demande officiellement à la Ville de Montréal d'ouvrir une consultation publique sur la possibilité pour les urbains d'avoir quelques poules en ville. Les caméras en avaient toutefois que pour les deux poulettes, très calmes devant tant d'attention médiatique.

Le CRAPAUD a officiellement lancé une pétition ce matin pour permettre aux citoyens d'appuyer la réintroduction de la poule pondeuse sur le territoire de la ville. La poule y est interdite depuis 1966.

 

L'idée, explique Jean-Philippe Vermette, fondateur du Collectif, n'est pas de permettre des poules sur les balcons ou de créer des basse-cours un peu partout en ville. «Nous pensons au bien-être animal», a-t-il indiqué. Il faudrait donc avoir un minimum de terrain pour obtenir le droit d'avoir des poules. Combien? «Les autres villes qui le permettent donnent droit à un maximum de quatre poules», indique Jean-Philippe Vermette.

 

 

Les appuis pour les poules en ville se multiplient. Aux États-Unis, Chicago, Seattle et Los Angeles ont dit oui à cocotte. Au Canada, Vancouver et Victoria permettent la poule et d'autres municipalités se penchent sur la question.

 

À la Ville de Montréal, on indique que c'est à chaque arrondissement de décider du sort des poules sur son territoire.

 

Pour l'instant, aucun ne le permet car il n'y a pas de demande ou très peu, indiquent les représentants des arrondissements.

 

Le CRAPAUD veut justement prouver qu'il y a de la demande, ici comme ailleurs.

 

Avoir une poule est un geste écologique, l'animal se nourrissant de certains restants de table, et permet à son propriétaire de se nourrir à bas prix, ont indiqué ses supporteurs, ce matin.

 

Le groupe veut aussi que le débat se transporte à l'hôtel de ville, afin qu'il y ait une seule politique pour tout le territoire.

 

«Je comprends que ça serait un certain poids pour la Ville», a indiqué M. Vermette. Il faudrait, notamment, augmenter le nombre d'inspecteurs en alimentation afin de s'assurer que tout roule rondement pour les poules, leurs propriétaires et les voisins de ceux-ci.

 

En attendant, des urbains continuent de vivre dans l'illégalité en ayant des poules tout de même, à indiqué Éric Darier, directeur de Greenpeace Québec, qui appuie cette initiative citoyenne.

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