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28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 18:11

Publié dans La Presse le 28 juillet 2010 à 11h06 | Mis à jour à 11h09

 

 

Un collectif a lancé, devant l'hôtel de ville de Montréal, une pétition demandant la réintroduction de la poule pondeuse sur le territoire de la ville.

Photo: David Boily, La Presse

Stéphanie Bérubé
La Presse

Grand émoi autour de la Poule à Joe et sa copine ce matin, devant l'hôtel de Ville de Montréal. Les deux poules pondeuses venaient appuyer le Collectif en aménagement paysager et en agriculture urbaine durable - le CRAPAUD, qui demande officiellement à la Ville de Montréal d'ouvrir une consultation publique sur la possibilité pour les urbains d'avoir quelques poules en ville. Les caméras en avaient toutefois que pour les deux poulettes, très calmes devant tant d'attention médiatique.

Le CRAPAUD a officiellement lancé une pétition ce matin pour permettre aux citoyens d'appuyer la réintroduction de la poule pondeuse sur le territoire de la ville. La poule y est interdite depuis 1966.

 

L'idée, explique Jean-Philippe Vermette, fondateur du Collectif, n'est pas de permettre des poules sur les balcons ou de créer des basse-cours un peu partout en ville. «Nous pensons au bien-être animal», a-t-il indiqué. Il faudrait donc avoir un minimum de terrain pour obtenir le droit d'avoir des poules. Combien? «Les autres villes qui le permettent donnent droit à un maximum de quatre poules», indique Jean-Philippe Vermette.

 

 

Les appuis pour les poules en ville se multiplient. Aux États-Unis, Chicago, Seattle et Los Angeles ont dit oui à cocotte. Au Canada, Vancouver et Victoria permettent la poule et d'autres municipalités se penchent sur la question.

 

À la Ville de Montréal, on indique que c'est à chaque arrondissement de décider du sort des poules sur son territoire.

 

Pour l'instant, aucun ne le permet car il n'y a pas de demande ou très peu, indiquent les représentants des arrondissements.

 

Le CRAPAUD veut justement prouver qu'il y a de la demande, ici comme ailleurs.

 

Avoir une poule est un geste écologique, l'animal se nourrissant de certains restants de table, et permet à son propriétaire de se nourrir à bas prix, ont indiqué ses supporteurs, ce matin.

 

Le groupe veut aussi que le débat se transporte à l'hôtel de ville, afin qu'il y ait une seule politique pour tout le territoire.

 

«Je comprends que ça serait un certain poids pour la Ville», a indiqué M. Vermette. Il faudrait, notamment, augmenter le nombre d'inspecteurs en alimentation afin de s'assurer que tout roule rondement pour les poules, leurs propriétaires et les voisins de ceux-ci.

 

En attendant, des urbains continuent de vivre dans l'illégalité en ayant des poules tout de même, à indiqué Éric Darier, directeur de Greenpeace Québec, qui appuie cette initiative citoyenne.

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