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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 02:33
Source: Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters

Mise à jour le mardi 3 avril 2012 à 16 h 23 HAE

Des Maliens font des réserves d'essence à Bamako. Des Maliens font des réserves d'essence à Bamako. © AFP/ISSOUF SANOGO

 

Depuis le coup d'État contre le président Amadou Toumani Touré le 22 mars dernier, le Mali s'enfonce dans le chaos.

À Bamako, les Maliens stockent denrées alimentaires et carburant et retirent leur argent des banques.

Dans le nord du pays, les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et les extrémistes islamistes ont conquis les trois grandes villes de Tombouctou, Gao et Kidal.

Selon les témoignages des habitants de Tombouctou, l'organisation extrémiste Ansar Dine aurait annoncé son intention d'instaurer la charia. À Gao, des extrémistes auraient saccagé des bars et des hôtels où on servait de l'alcool. À Kidal, la musique serait interdite.

Il est impossible de vérifier ces informations de source indépendante.

Dans la ville de Gao, vivres, carburant et médicaments commencent à manquer.

Des rebelles du MNLA et d'Ansar Dine pillent les entrepôts d'organisations humanitaires, dont ceux du Programme alimentaire mondial (PAM) et d'Oxfam.

Sanctions et fermeture des frontières

Pour contraindre les putschistes à rétablir l'ordre constitutionnel, les pays voisins ont décidé une série de sanctions économiques et diplomatiques.

Les membres de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont décidé de fermer leurs frontières avec le Mali et de geler ses fonds à la Banque centrale des États d'Afrique de l'Ouest (BCEAO).

Par ailleurs, ils envisagent d'« activer » la force militaire de l'organisation, sans donner plus de détails.

Une réunion des chefs d'état-major doit avoir lieu jeudi dans l'objectif d'autoriser la constitution de cette force, approuvée par l'Union africaine (UA).

L'UA a également imposé des sanctions aux putschistes de Bamako. L'organisation a décidé « une interdiction de voyager » et « un gel des comptes du chef de la junte militaire [le capitaine Amadou Sanogo], ainsi que de toutes les entités qui contribuent à empêcher le retour à l'ordre constitutionnel au Mali », a déclaré Ramtane Lamamra, commissaire de l'UA pour la Paix et la Sécurité.

La Côte d'Ivoire, d'où provient l'essentiel du carburant consommé au Mali, a été l'un des premiers pays voisins à fermer ses frontières mardi.

Au Burkina Faso, les autorités assurent prendre les mesures préalables à la fermeture de la frontière, tandis qu'en Mauritanie et au Sénégal, on dit attendre les ordres.

Les putschistes du comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'État (CNRDRE) ont pris acte de ces sanctions et se sont à nouveau engagés à remettre le pouvoir aux civils, sans toutefois avancer de date.

La junte avait justifié son action par l'« incompétence » du président Touré face aux rebelles touaregs et aux groupes extrémistes islamistes.

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 14:56

Résumé

Les États-Unis d'Afrique suit la quête d'un pionnier du hip-hop africain, Didier Awadi, dans la réalisation d'un album en hommage aux leaders de la conscience noire qui se sont battus pour l'idéal d'une Afrique unie et indépendante. Une épopée musicale et politique qui le fait voyager à travers une quarantaine de pays et collaborer avec des artistes hip-hop engagés, tels que Smockey (Burkina Faso), M1 du groupe Dead Prez (États-Unis) et ZuluBoy (Afrique du Sud).

Soutenu par une trame sonore de Ghislain Poirier et des chansons d'Awadi, le film Les États-Unis d'Afrique nous entraîne dans une profonde réflexion sur le pouvoir de la musique et la force de l'engagement individuel et collectif. À mille lieues du cynisme occidental, on y découvre une Afrique jeune et politisée qui refuse le rôle de victime dans lequel on la cantonne trop souvent. Et si le continent africain portait la prochaine révolution du monde?


Crédits

Réalisation YANICK LÉTOURNEAU
Scénarisation YANICK LÉTOURNEAU, SÉBASTIEN TÉTRAULT, HANY OUICHOU
Narration DIDIER AWADI
Direction de la photographie GEOFFROY BEAUCHEMIN, ALEXANDRE MARGINEANU
Prise de son RENÉ PORTILLO
Montage image SOPHIE FARKAS BOLLA
Conception sonore MARIE-CLAUDE GAGNÉ
Musique originale GHISLAIN POIRIER
Producteurs associés JOHN CHRISTOU, HANY OUICHOU, NEIL BRANDT
Producteurs YANICK LÉTOURNEAU, COLETTE LOUMÈDE (ONF)
Produit par PÉRIPHÉRIA PRODUCTIONS
En coproduction avec L'OFFICE NATIONAL DU FILM DU CANADA



      




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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 14:56

La Presse - Publié le 21 janvier 2012 à 05h00 | Mis à jour le 21 janvier 2012 à 05h00

Cinq employés, cinq ordinateurs, et une poignée de téléphones cellulaires... (Photo Robert Skinner, La Presse)

 

Photo Robert Skinner, La Presse

 

Maxime Bergeron

(Nairobi, Kenya) Cinq employés, cinq ordinateurs, et une poignée de téléphones cellulaires pour faire des tests. C'est tout ce dont M-Farm a eu besoin pour démarrer ses activités en 2010 dans un petit local anonyme de Nairobi, à quelques kilomètres du centre-ville de la capitale kényane.

Le logiciel mis au point par la PME est venu répondre à un besoin criant pour des milliers d'agriculteurs du Kenya. Il leur permet de connaître le meilleur prix du jour pour leurs denrées... en envoyant simple un texto! Une révolution pour ces fermiers peu instruits, qui n'avaient jusqu'alors aucune idée des cours mondiaux du blé ou du maïs.

«On a remarqué que les agriculteurs se faisaient souvent avoir par des escrocs en raison du manque d'information», explique Jamila Abass Amin, présidente et cofondatrice de l'entreprise, âgée d'à peine 27 ans.

Le cas de M-Farm est loin d'être isolé. Depuis deux ans, le Kenya connaît un véritable boom de l'entrepreneuriat dans le secteur de la haute technologie. Des milliers de jeunes sociétés se sont formées et ont commencé à inonder le marché de leurs différentes applications, qui touchent autant la santé et l'agriculture que les services financiers. «Une journée, on a une idée, et le lendemain, on lance notre propre entreprise!», dit en riant Jamila Abass Amin, qui a embauché 12 nouveaux employés depuis les débuts de sa PME.

 

Pourquoi cet engouement soudain pour la techno dans un pays surtout connu pour la splendeur de ses safaris et la luxuriance de ses plantations de café? L'explication se cache à 5 km dans les fonds de l'océan Indien. En juillet 2009, l'entreprise Seacom a installé un immense câble sous-marin de fibre optique entre le Kenya et le continent européen. Les Kényans, qui payaient jusque-là une fortune pour un service internet par satellite, ont goûté pour la première fois aux joies d'une connexion rapide. Deux autres câbles de fibre optique ont été branchés depuis, et un quatrième le sera bientôt.

«Une fois qu'ils ont branché ce câble sous-marin, la vitesse de l'internet a grimpé en flèche et les prix ont chuté de façon extraordinaire», dit Ben Lyons, cofondateur de Kopo Kopo, une jeune entreprise de services mobiles financiers.

Frénésie

Le iHub symbolise la frénésie techno qui s'est emparée du Kenya. Cet incubateur d'entreprises, logé dans un immeuble de Ngong Road, à quelques minutes des gratte-ciel du centre des affaires, agit comme lieu de rassemblement des concepteurs, programmeurs et autres entrepreneurs 2.0 de Nairobi.

Avec son bar à espresso, sa terrasse panoramique et ses canapés multicolores, l'endroit ressemble plus à un café branché qu'à un lieu de rencontre pour gens d'affaires. Mais si l'ambiance est décontractée, les jeunes viennent d'abord ici pour obtenir des conseils et chercher du financement. Brasser des affaires.

Le M: Lab East Africa, qui occupe un étage du iHub, se spécialise dans les applications pour téléphones sans fil. C'est dans ce laboratoire que M-Farm et Kopo Kopo, entre autres, peaufinent leurs inventions. Dans chaque local, de jeunes concepteurs planchent du matin jusqu'au soir dans l'espoir de devenir les nouvelles vedettes du Kenya 2.0.

«On a le privilège d'avoir une vaste quantité de finissants en technologie de l'information au Kenya - environ 2000 chaque année -, mais le marché de l'emploi est très petit, dit John Kieti, directeur du M: Lab, en montrant la distance entre son pouce et son index. Comme les gens ne trouvent pas de boulot, ils se tournent vers l'entrepreneuriat.»

Le Nai-Lab, un autre incubateur situé dans le même immeuble, parraine lui aussi des entreprises technos en démarrage. Plusieurs de ses jeunes concepteurs viennent du bidonville de Kibera - l'un des plus grands d'Afrique - et misent sur leurs cerveaux pour sortir de la pauvreté. Pour les plus ingénieux, les dividendes sont vites au rendez-vous.

Vive Visuals, petite boîte d'animation fondée en 2011, a ainsi décroché des contrats d'une valeur de 3 millions de shillings (environ 35 000$ CAN)... dans les trois mois suivant sa fondation! Un véritable magot au Kenya. «On se sent quasiment comme si c'est trop de succès, trop vite!», dit Sam Gichuru, cofondateur du Nai-Lab.

En banlieue de Nairobi, une entreprise de télécommunications connaît pour sa part une deuxième vie. Kencall, le premier centre d'appels du Kenya fondé il y a sept ans, a frôlé la faillite en 2008. La mise en service du nouveau réseau de fibre optique a toutefois fait baisser en flèche le coût des communications téléphoniques - et sauvé la société de la fermeture. «Cela nous coûte à peine 15% de ce que ça nous coûtait avant», explique Eric Nesbitt, directeur de l'exploitation et cofondateur de l'entreprise.

Kencall emploie aujourd'hui 200 personnes, scotchées à des ordinateurs, qui imitent à la perfection l'accent britannique ou américain pour répondre aux appels de clients outre-mer. Selon Eric Nesbitt, l'écoeurement des consommateurs envers les sous-traitants indiens permettra à son entreprise de décrocher des contrats de plus en plus nombreux.

«Silicon Savannah»

Si les PME sont en train de créer une véritable révolution, la volonté de faire du Kenya un géant techno vient des plus hauts sommets. Le gouvernement a adopté il y a trois ans une «vision 2030» afin de transformer de fond en comble l'économie du pays, en stimulant notamment l'industrie des hautes technologies.

«On veut faire la chaîne de valeur du début jusqu'à la fin», lance sans détour Mugo Kibati, directeur général de l'organisme gouvernemental Kenya Vision 2030, dans son bureau doté de trois téléphones fixes, deux sans-fil et un ordinateur.

Pour arriver à ses fins, l'État kényan pose ces jours-ci les premières briques du titanesque projet de Konza City. Cette «cité technologique» de 7 milliards US, située à environ une heure de Nairobi, vise à attirer des entreprises high-tech, auxquelles se grefferont des instituts de recherche, des commerces et des résidences.

À l'heure actuelle, seuls quelques nomades occupent la plaine désolée où sera plantée la future ville. Des travailleurs finissent de clôturer l'immense terrain de 5000 acres en vue du lancement de la première phase de Konza City, qui doit s'étaler sur 20 ans. Toute l'affaire suscite un certain scepticisme chez la population.

Que le projet se concrétise ou pas, la réputation high-tech du Kenya se bâtit déjà à vive allure. De plus en plus d'observateurs parlent du pays comme de la «Silicon Savannah» - en référence à la Silicon Valley californienne. Et Nairobi a déjà réussi à attirer les bureaux régionaux de plusieurs gros noms, comme Google, Samsung, Nokia et Microsoft, notamment.

La popularité immense du système de paiement électronique M-Pesa, conçu au Kenya par Safaricom, contribue en outre à l'aura technologique du pays (voir autre texte, ci-dessus).

Risques de sécurité

Malgré la forte croissance de son secteur technologique, tout ne va pas pour le mieux au Kenya. L'inflation est élevée (19%), tout comme le taux de chômage (40%). La capitale, qui présente des airs occidentaux avec ses nombreux gratte-ciel et ces centres commerciaux imposants, devient glauque une fois la nuit tombée. Les vols sont fréquents.

Les risques d'attentats terroristes ont aussi augmenté depuis l'entrée en guerre du Kenya contre les milices islamistes de Somalie, l'automne dernier. Deux grenades ont été lancées dans des lieux fréquentés de Nairobi en guise de représailles. Partout en ville, des gardes armés tentent de maintenir un minimum de sécurité en inspectant sacs et véhicules.

En fait, le pays est sur les dents depuis les élections de 2007, qui ont donné lieu à une manifestation inattendue de violence. Quelque 30 personnes de l'ethnie Kikuyu ont été tuées dans une église après le scrutin - un acte scandaleux qui a ébranlé autant les Kényans que l'opinion publique internationale.

Johnstone Tirop, le ministre de la Justice, de la Cohésion nationale et des Affaires constitutionnelles, veut à tout prix éviter la répétition de telles violences aux élections prévues plus tard cette année. Dans son bureau lambrissé de bois, situé à quelques dizaines de mètres de l'ancienne ambassade américaine détruite par une explosion meurtrière en 1998, il se montre confiant.

«Le plus grand défi de ce pays demeure la tenue des élections, reconnaît-il. On va donner au pays et au monde des élections très transparentes en 2012. Vous pouvez me citer là-dessus!»

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 02:21
Source: Radio-canada.ca
Mise à jour le vendredi 20 janvier 2012 à 17 h 17 HNE
Banquise dans l'océan arctique

La Conférence régionale des élus de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (CREGIM) juge défavorablement le processus de consultation adopté par Québec dans le cadre de l'Évaluation environnementale stratégique (ÉES 2) sur la mise en valeur des hydrocarbures dans le golfe du St-Laurent.

Après avoir analysé le rapport préliminaire de la firme Génivar, déposé au ministère des Ressources naturelles et de la Faune le 16 janvier, les élus de la Gaspésie concluent que beaucoup d'éléments manquent toujours pour prendre une décision éclairée sur la question de l'exploration et l'exploitation pétrolière et gazière dans le golfe.

Le président de la CREGIM, Bertrand Berger, note, d'entrée de jeu, que les savoirs locaux des associations de pêcheurs, de mariculteurs, des groupes autochtones et des élus n'ont pas été pris en considération dans la récolte d'informations préparatoire à la constitution du rapport préliminaire.

Une image faussée

bertrandberger-CRE-GASP Bertrand Berger, président de la Conférence régionale des élus de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine

Bertrand Berger constate aussi que le rapport présente une image de la région négative et peu réaliste sur le plan socioéconomique. Il est d'avis que les développements économiques des dernières années n'ont pas été pris en considération.

Dans le mémoire déposé par la CREGIM, les auteurs relèvent que les termes « dégradation », « faible », « difficile » sont récurrents dans le rapport pour qualifier la situation économique de la région. Ils demandent de nuancer ces affirmations en ajoutant certaines données qui font état des progrès accomplis.

La CREGIM soutient qu'il faut une évaluation environnementale portant sur l'ensemble du golfe, indépendamment des frontières entre les provinces. Selon l'organisme, le gouvernement fédéral aurait intérêt à s'entendre avec les provinces et les régions entourant le golfe pour harmoniser les différents cadres légaux en matière de gestion des ressources naturelles.

Pour les élus, la consultation n'a pas permis aux populations locales de s'exprimer véritablement, ce qui leur fait dire que la faible importance accordée à la concertation dans l'ensemble du processus d'ÉES, fait douter du poids réel accordé à l'implication des communautés.

Les chefs de file gaspésiens se demandent aussi pourquoi les communautés qui résident le long de l'estuaire n'ont pas été consultées. Selon eux, ces populations sont également exposées en raison de leur proximité avec le golfe et du phénomène des courants.

Nombreuses incertitudes

La CREGIM soutient aussi que contrairement à ce qu'indique le rapport déposé par Génivar, le principe de production et de consommation responsable, l'un des 16 principes de développement durable, n'a pas été considéré dans l'analyse. Ainsi, les effets sociaux à long terme de la production d'hydrocarbures n'ont pas été répertoriés, selon l'organisme.

La CREGIM indique aussi qu'il existe toujours plusieurs incertitudes scientifiques. Il n'y a pas, par exemple, d'étude systémique qui analyse les différents écosystèmes et leur interdépendance.

Les élus mettent en doute également les critères qui ont guidé la firme Génivar pour inventorier et classer les zones de sensibilité. Ils se demandent notamment pourquoi la Baie-des-Chaleurs n'est pas considérée, au même titre que les littoraux madelinots et du Nord-Est de la Gaspésie, comme une zone de forte sensibilité.

D'ailleurs, les auteurs du mémoire de la CREGIM demandent que la vulnérabilité de la région, en cas de catastrophe écologique, soit mise en lumière dans le rapport final.

Une vraie consultation publique

La porte-parole de la Coalition Saint-Laurent, Danielle Giroux, ajoute sa voix à celle de la Gaspésie. Mme Giroux estime aussi que la consultation est incomplète.

Elle dénonce surtout le fait que les populations locales n'ont pas pu répondre à l'avalanche de données réunies par Génivar.¨ « Même les scientifiques disent avoir manqué de temps pour analyser ce rapport qui sera très important pour l'avenir du golfe. Il faut vraiment comprendre qu'on va vivre avec le rapport final ensuite », soutient Mme Giroux.

L'organisme, qui avait demandé, en vain, la prolongation de la période de consultation, exige maintenant un véritable exercice public. La coalition reproche au gouvernement d'avoir accordé, pour la première fois, le mandat de consulter le public, à une firme privée.

Pour sa part, le chargé de projet de Génivar, Christian Couette, se contente de dire que le moment n'est pas encore venu de faire un débat en profondeur qui conduira à la décision d'aller de l'avant ou non avec l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures dans le golfe du Saint-Laurent.

Un texte de Richard Lavoie

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15 janvier 2012 7 15 /01 /janvier /2012 23:56

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Exposition à voir au Centre d'histoire de Montréal, 335, place d'Youville dans le Vieux-Montréal (ville.montreal.qc.ca/chm) .

Cette exposition étale les chambardements à Montréal, de 1950 à 1970. Notamment, on explique comment le Maire Drapeau voulait développer une deuxième quartier des affaires à l'est du centre-ville. On a ainsi opté pour raser un quartier (le Faubourg à m'lasse), pour y construire la Tour de Radio-Canada. On fait état que ce quartier ouvrier très vivant, avec de vieilles maisons délabrées, avec pleins d'enfants et de prostituées, ne représentait pas la "modernité". En sommes, ce quartier était perçu par certain comme la "honte" humaine.

Cette exposition est très d'actualité, notamment avec les projets actuels de développement de condos modernes à Montréal. Par ailleurs, cette exposition amène la réflexion sur les projets de modernisation entrepris (et à venir) dans la vieille capitale (Québec - quartier St-Roch et à Ste-Foy).

 

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 01:52

Source: Radio-canada.ca

Lundi 19 décembre 2011 à 9 h 48 | Élyse Gamache-Belisle

© Radio-Canada / Élyse Gamache-Bélisle | Daniel Weinstock et Valérie Amiraux

Daniel Weinstock, professeur en philosophie et directeur du centre de recherche en éthique de l’Université de Montréal, et Valérie Amiraux, professeure de sociologie au Département de l’Université de Montréal et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en étude du pluralisme religieux et de l’ethnicité, décortiquent le mot ultra-religieux.

 

Écoutez lentrevue: http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia%3Dhttp://www.radio-canada.ca/Medianet/2011/CBF/MediumLarge201112190908_2.asx

 

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28 novembre 2011 1 28 /11 /novembre /2011 01:41

"Apprendre aux enfants de se battre et d'aller à l'école pour réussir est un crime" Albert Jaquard - entrevue à la radio de Radio-Canada 27 novembre 2011

Albert Jacquard, né à Lyon le 23 décembre 1925, est un scientifique et essayiste français. Il est généticien et a été membre du Comité consultatif national d'éthique.

Albert Jacquard consacre l’essentiel de son activité à la diffusion d’un discours humaniste destiné à favoriser l’évolution de la conscience collective.

Il est un des soutiens de l’association Droit au logement. Il est membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. Il a animé durant 9 ans, de septembre 2001 à juillet 2010, une chronique radiophonique quotidienne sur France Culture.

Biographie

Issu d’une famille catholique et conservatrice originaire du Jura, Albert Jacquard obtint deux baccalauréats Mathématiques élémentaires et Philosophie en 1943. Élève très brillant, il entra en 1945 à l’École polytechnique, en sortit ingénieur des Manufactures de l’État en 1948 et intégra l’Institut de statistiques dont il fut également diplômé, et devint ingénieur d’organisation et méthode.

À l'âge de 9 ans, un drame bouleverse son enfance. La voiture familiale subit un accident dans lequel Albert Jacquard perd son plus jeune frère. Lui-même en ressort défiguré, ce qui transformera longtemps sa perception du regard des autres (« j'ai cru qu'ils me méprisaient »)[1].

Haut fonctionnariat

Albert Jacquard entra à la Société d'exploitation industrielle des tabacs et des allumettes en tant qu’ingénieur d’organisation et méthode, puis en fut nommé secrétaire général adjoint de 1951à 1961. Rapporteur auprès la Cour des Comptesde 1959 à 1970et directeur adjoint au service de l’équipement du ministère de la Santé publique de 1962 à 1964, il entra à l’Institut de démographie de Paris et en fut diplômé en 1965.

Titulaire d’un certificat de génétique en 1966, il s’orienta vers une carrière scientifique, et partit aux États-Unis pour étudier la génétique des populations à l’université Stanford, en tant que Research Worker en 1966et 1967. De retour en France en 1968 avec un diplôme d’études approfondies de génétique en poche, il intégra l’Institut national d'études démographiques en tant que chargé de recherches et responsable du service de génétique. Titulaire d'un doctorat d’université de génétique en 1970 et d’un doctorat d’État en biologie humaine en 1972, il fut nommé expert en génétique auprès de l’Organisation mondiale de la santé de 1973 à 1985.

Carrière universitaire et reconnaissance

Albert Jacquard s’orienta alors vers la recherche universitaire : il devint professeur invité à l’Université de Genèvede 1973 à 1976, puis professeur associé de 1976 à 1992. L’Université de Paris VI le titularisa de 1978 à 1990, et l’Université de Louvain en Belgique l’invita de 1979à 1981.

Le travail d’Albert Jacquard lui valut une reconnaissance nationale : il fut nommé officier de Légion d'honneuret commandeur de l’Ordre national du Mérite par le président Valéry Giscard d'Estaing en 1980, et reçut le prix scientifique de la Fondation de Francela même année, avant d’être nommé membre du Comité consultatif national d'éthique de 1983à 1988.

Après de nombreuses publications de vulgarisation scientifique et de réflexion sur la condition humaine, Albert Jacquard fut nommé docteur honoris causa de l’Université du Québecen 1987, et des universités du Nouveau-Brunswick, de Hainaut, et de Louvain-la-Neuve. Conseiller scientifique à l’INED de 1990à 1991, et encore professeur de l’Academia di Architettura du Tessin, sa belle plume et son talent lui valurent le prix littéraire de la ville de Genève en 1992.

Engagement politique

« Je n'ai pas de solution : mon objectif, ce n'est pas de construire la société de demain, c'est de montrer qu'elle ne doit pas ressembler à celle d'aujourd'hui. »

Albert Jacquard participe au Comité consultatif national d'éthique. Généticien, il a décidé d'arrêter lui-même ses travaux. Il se prononce contre l'exploitation à des fins commerciales du génome humain et brevetage généralisé du vivant.

Il est proche du mouvement altermondialisteet est un contributeur régulier du journal Le Monde diplomatique.

Grand humaniste, Albert Jacquard s'engage pour la défense des plus démunis. Il milite notamment aux côtés de l'association Droit au logement et de l'Abbé Pierre. Il apporte son soutien aux étrangers en situation irrégulière en grève de la faimà Lille durant l'été 2007. Il exprime ses vues sur la société et les sujets d'actualité dans une chronique radiophonique quotidienne sur France Culture.

En 1994, il est l'un des fondateurs de l'association Droits Devant !!.

En 2004, il parraine avec Edgar Morin la liste Europe - Démocratie - Espéranto pour les élections au Parlement européen.

En novembre 2005, il lance « l'appel des vieux » avec huit autres « vieux ».

En 2006, et depuis septembre 2005, il est parrain du projet Cité des Savoirs du XXIesiècle pour l'île Seguin avec Régis Debray, Axel Kahn et Philippe Meirieu.

Lors de l’élection présidentielle de 2007, il apporte son soutien au projet de Christian Garino, candidat pour Esperanto - Liberté.

Lors des élections législatives de juin 2007, Albert Jacquard co-préside avec Axel Kahn le comité de soutien d'André Aschieri dans la 9ecirconscription des Alpes-Maritimes.

Il soutient aussi une pétition créée par des victimes et proches de victimes de l’inceste et de la pédophilie. Cette pétition a pour but d'enlever la prescription de crimes sexuels commis sur les enfants, afin que les enfants victimes aujourd'hui puissent porter plainte sans restriction de temps. Il s'oppose également à la tenue du rallye Paris-Dakar en apportant son soutien à l'association Padak.

Il est membre du comité de parrainage du Tribunal Russell sur la Palestine dont les travaux ont commencé le 4 mars 2009.

Il apporte son soutien à Philippe Meirieu, tête de liste pour les régionales 2010 en Rhône-Alpes sur la liste Europe Écologie.

Mouvement du logiciel libre

Il rejoint Richard Stallmanpour dénoncer en décembre 2010 l'escroquerie sémantique du concept de propriété intellectuelle[2], puis en juin 2011, pour soutenir la préservation des biens communs cognitifs[3]. Il renforce à cette occasion la démarche politique et sociale du mouvement du logiciel libre, lequel, par son leader, place les fondements philosophiques au cœur de l’action du mouvement.

Mouvement espérantiste

En 2006 parait la 10e édition du manuel d'espéranto Cours Rationnel d'Espéranto, édité par SAT-Amikaro, dont Albert Jacquard écrit la postface. La première édition de cette méthode d'apprentissage paraissait en 1921, alors préfacé par Henri Barbusse[4].

En 2011, Jacquard accepte de parrainer la campagne nationale « L'espéranto au bac ! », coorganisée par les associations Espéranto-Franceet SAT-Amikaro et qui demande « que l'espéranto soit ajouté à la liste des langues admises en tant qu'option au Baccalauréat » en ces termes :

« Je reçois comme un honneur la proposition que me font les deux associations Espéranto-France et SAT-Amikaro de parrainer cette pétition en faveur de l’espéranto.

Je souhaite que l’enseignement de l’espéranto soit officialisé par les autorités de nombreux pays. Un jour viendra où tout être humain saura utiliser l’espéranto comme un instrument de mise en commun. Développer l’usage de l’espéranto est un moyen de préserver l’avenir du français. »[5]      

Il est également connu pour ses engagements citoyens, parmi lesquels la défense du concept de la décroissance soutenable, ou encore le soutien au mouvement du logiciel libre.          

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Jacquard

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17 novembre 2011 4 17 /11 /novembre /2011 03:32
Source: Radio-canada.ca
Mise à jour le mercredi 16 novembre 2011 à 19 h 34 HNE
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L'île Lapierre, dans la rivière des Prairies L'île Lapierre, dans la rivière des Prairies © Radio-Canada

 

Exclusif - Une petite île de la rivière des Prairies, où ont été enfouies des tonnes de déchets de construction, a été vendue à fort prix à la Ville de Montréal. Son propriétaire, un promoteur immobilier, a profité d'un programme fédéral-provincial de dons écologiques, ce qui lui a permis de profiter d'un crédit d'impôt de presque 10 millions de dollars.

L'île Lapierre, près du nouveau pont qui relie Montréal à Laval, a été remblayée au fil des années, car on projetait d'y construire des tours à condos. « Quand tu regardes le sol à terre, c'est tout du remblai, c'est tout de la compaction, c'est tout de la cochonnerie », affirme Guy Garand du Conseil régional de l'environnement de Laval.

L'île a pourtant été vendue à Montréal via le programme des dons écologiques, qui permet à un propriétaire de donner un terrain pour des fins de conservation contre un dédommagement monétaire. Ainsi, en plus des 4 millions de dollars que lui a versés la Ville, Alfonso Argento a reçu presque 10 millions de dollars en crédit d'impôt pour l'île qui valait au départ 368 000 $.

L'île Lapierre a été reconnue comme don écologique malgré l'avis contraire des experts fédéraux et provinciaux qui doivent normalement approuver un tel don. La décision a été politique, disent-ils.

De son côté, le propriétaire croit qu'elle valait plus. « Moi, mon estimation, c'est que ça aurait pu valoir deux fois plus, alors si vous dites que c'est bien payé... », affirme Alfonso Argento.

Il est impossible d'obtenir quelque documents que ce soit sur les dons écologiques en vertu de la loi sur l'impôt. Des centaines de millions de dollars de fonds publics sont ainsi dépensés dans le plus grand des secrets.

D'après un reportage d'Anne Panasuk dont une version longue sera présentée jeudi à 20 h à l'émission Enquête

En complément

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 02:30
Op-Ed Columnist
Published: November 3, 2011

Inequality is back in the news, largely thanks to Occupy Wall Street, but with an assist from the Congressional Budget Office. And you know what that means: It’s time to roll out the obfuscators!

Fred R. Conrad/The New York Times

Paul Krugman

Anyone who has tracked this issue over time knows what I mean. Whenever growing income disparities threaten to come into focus, a reliable set of defenders tries to bring back the blur. Think tanks put out reports claiming that inequality isn’t really rising, or that it doesn’t matter. Pundits try to put a more benign face on the phenomenon, claiming that it’s not really the wealthy few versus the rest, it’s the educated versus the less educated.

So what you need to know is that all of these claims are basically attempts to obscure the stark reality: We have a society in which money is increasingly concentrated in the hands of a few people, and in which that concentration of income and wealth threatens to make us a democracy in name only.

The budget office laid out some of that stark reality in a recent report, which documented a sharp decline in the share of total income going to lower- and middle-income Americans. We still like to think of ourselves as a middle-class country. But with the bottom 80 percent of households now receiving less than half of total income, that’s a vision increasingly at odds with reality.

In response, the usual suspects have rolled out some familiar arguments: the data are flawed (they aren’t); the rich are an ever-changing group (not so); and so on. The most popular argument right now seems, however, to be the claim that we may not be a middle-class society, but we’re still an upper-middle-class society, in which a broad class of highly educated workers, who have the skills to compete in the modern world, is doing very well.

It’s a nice story, and a lot less disturbing than the picture of a nation in which a much smaller group of rich people is becoming increasingly dominant. But it’s not true.

Workers with college degrees have indeed, on average, done better than workers without, and the gap has generally widened over time. But highly educated Americans have by no means been immune to income stagnation and growing economic insecurity. Wage gains for most college-educated workers have been unimpressive (and nonexistent since 2000), while even the well-educated can no longer count on getting jobs with good benefits. In particular, these days workers with a college degree but no further degrees are less likely to get workplace health coverage than workers with only a high school degree were in 1979.

So who is getting the big gains? A very small, wealthy minority.

The budget office report tells us that essentially all of the upward redistribution of income away from the bottom 80 percent has gone to the highest-income 1 percent of Americans. That is, the protesters who portray themselves as representing the interests of the 99 percent have it basically right, and the pundits solemnly assuring them that it’s really about education, not the gains of a small elite, have it completely wrong.

If anything, the protesters are setting the cutoff too low. The recent budget office report doesn’t look inside the top 1 percent, but an earlier report, which only went up to 2005, found that almost two-thirds of the rising share of the top percentile in income actually went to the top 0.1 percent — the richest thousandth of Americans, who saw their real incomes rise more than 400 percent over the period from 1979 to 2005.

Who’s in that top 0.1 percent? Are they heroic entrepreneurs creating jobs? No, for the most part, they’re corporate executives. Recent research shows that around 60 percent of the top 0.1 percent either are executives in nonfinancial companies or make their money in finance, i.e., Wall Street broadly defined. Add in lawyers and people in real estate, and we’re talking about more than 70 percent of the lucky one-thousandth.

But why does this growing concentration of income and wealth in a few hands matter? Part of the answer is that rising inequality has meant a nation in which most families don’t share fully in economic growth. Another part of the answer is that once you realize just how much richer the rich have become, the argument that higher taxes on high incomes should be part of any long-run budget deal becomes a lot more compelling.

The larger answer, however, is that extreme concentration of income is incompatible with real democracy. Can anyone seriously deny that our political system is being warped by the influence of big money, and that the warping is getting worse as the wealth of a few grows ever larger?

Some pundits are still trying to dismiss concerns about rising inequality as somehow foolish. But the truth is that the whole nature of our society is at stake.

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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 02:12
Émission du jeudi 3 novembre 2011

Quebecor

En 2001, le Québec, par l'entremise de la Caisse de dépôt et placement, a investi plus de 3 milliards de dollars dans l'entreprise Quebecor, contribuant à en faire un des plus importants conglomérats médiatiques au Canada.À ceux qui s'inquiétaient alors des risques associés à une concentration accrue de la presse, Quebecor avait promis d'adopter une série de mesures pour préserver la diversité des voix en information.Dix ans plus tard, on parle de Quebecor comme d'un «empire», dont plusieurs dénoncent les pratiques en matière d'éthique journalistique et le comportement commercial agressif.Entre autres, on reproche à l'entreprise, le plus important éditeur de journaux au Canada, de s'être retirée de tous les conseils de presse du pays.
Notre reportage démontre comment l'influence de Quebecor peut entraîner une dérive de l'information. Par exemple, lors du reportage, un ancien journaliste des pages culturelles du Journal de Montréal, David Patry, reconnaît avoir modifié des informations factuelles devant l'insistance de ses patrons.
Les journalistes du réseau TVA, une autre filiale de Quebecor, se plaignent du même phénomène.Selon les rapports du comité professionnel de l'entreprise, dont l'émission Enquête a pris connaissance, les journalistes parlent de « commande peu subtile », de « patrons trop directifs », d'«interventions de la direction » qui « ordonne » certains choix dans « le contenu des bulletins ». Le comité se demande également si la couverture économique effectuée par la chaîne Argent ne sert pas de «courroie de transmission» pour les intérêts de l'entreprise.Ils déplorent en particulier qu'« on s'en prend toujours aux mêmes cibles ».Les patrons s'en défendent, mais les journalistes notent que certains organismes ou compétiteurs de Quebecor sont « toujours présumés coupables ».
L'an dernier, un groupe de travail sur l'état de l'information avait mené des consultations à travers le Québec, auxquelles Quebecor avait refusé de participer. Le groupe, présidé par la professeure et journaliste Dominique Payette, a recommandé d'accorder un statut professionnel aux journalistes pour les protéger d'influences indues.La proposition, tout comme celle de renforcer le Conseil de presse du Québec, fait actuellement l'objet d'une tournée de consultation de la ministre de la Culture et des Communications du Québec, Christine St-Pierre.



Économie et affaires | Références

Exclusivité web : documents supplémentaires

De multiples informations vous sont proposées sur ce site, en complément de l'émission Enquête. Il nous a semblé essentiel de les soumettre, dans le but de faire preuve de transparence, et considérant la nature sensible de ce reportage (Quebecor étant un concurrent direct de la Société Radio-Canada, particulièrement dans le domaine de la télévision et de l'information).



1. GUY GENDRON: L'AUTEUR DU REPORTAGE

Tout d'abord, mentionnons que le journaliste Guy Gendron, auteur du reportage, a travaillé cinq ans comme correspondant parlementaire à Ottawa pour le réseau TVA, de 1988 à 1993, avant de démissionner pour passer à l'emploi de la Société Radio-Canada. Guy Gendron avait auparavant travaillé cinq années à la télévision de Radio-Canada à Régina et à Toronto. L'emploi de Guy Gendron au réseau TVA précède donc de plusieurs années son acquisition par Quebecor, survenue en 2001.

Il est aussi digne de mention qu'en 2007, Guy Gendron a porté plainte au Conseil de presse du Québec, conjointement avec le réalisateur Jean-Luc Paquette et la recherchiste Monique Dumont, contre le journaliste Dany Bouchard et le Journal de Montréal. La plainte faisait suite à un article publié le 25 janvier 2007 dans les pages du Journal de Montréal. Le 2 novembre 2007, le Conseil de presse a donné raison aux plaignants.

Consultez la décision rendue par le Conseil de presse


2. LE PRÉSIDENT DE QUEBECOR REFUSE UNE ENTREVUE À ENQUÊTE, MAIS ENVOIE UNE LETTRE DE RÉPONSE

Depuis le mois de février 2011, nous avons tenté à plusieurs reprises d'obtenir une entrevue avec le président et chef de la direction de Quebecor, Pierre-Karl Péladeau. Comme c'est tout à fait son droit, il a décliné notre invitation, se limitant à nous faire parvenir par l'intermédiaire de Serge Sasseville, vice-président aux Affaires corporatives et institutionnelles de Quebecor, une longue lettre qui répond à certains des faits soulevés dans notre reportage.

Nous en reproduisons ici le contenu


3. PROCÈS VERBAUX DU COMITÉ PROFESSIONNEL DU RÉSEAU TVA

Notre reportage rapporte certains extraits de procès verbaux du comité professionnel du réseau TVA. On y trouve non seulement les remarques et doléances des journalistes, mais aussi les réponses de la direction de l'entreprise. Nous en reproduisons ici le contenu.

Rapport 2009

Rapport 2010


4. ÉTUDE D'INFLUENCE COMMUNICATION

Nous avons fait mention dans notre reportage d'une étude quantitative effectuée à notre demande par Influence communication.

Nous en présentons ici les résultats complets.


5. AUTRES DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE

Une introduction à l'étude de Marc-François Bernier, Journalistes au pays de la convergence : sérénité, malaise et détresse dans la profession.

Lettre ouverte dans Le Devoir du vice-président aux affaires corporatives et institutionnelles de Quebecor, en réponse à l'étude de Marc-François Bernier.

Rapport du groupe de travail sur l'état de l'information au Québec.

Audience de Quebecor devant la Commission de la culture de l'Assemblée nationale du Québec sur les impacts des mouvements de propriété dans l'industrie des médias et des télécommunications (2001).

Rapport de la Commission de la culture de l'Assemblée nationale sur la concentration de la presse (2001).

Les représentants de Quebecor comparaissent devant le CRTC pour y défendre l'achat de Vidéotron (2001).

Quebecor annonce son retrait de la Presse canadienne afin de créer sa propre agence de presse (2009).

Mémoire de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec sur la concentration des médias (2011).

Conseil de presse du Québec

Position de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec concernant le statut de journaliste professionnel.

Tournée de consultation du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine en matière d'information (2011).

Quebecor Media

Sun News
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