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13 août 2012 1 13 /08 /août /2012 05:19

Publié dans Lapresse le 06 mai 2010 à 07h41 | Mis à jour le 06 mai 2010 à 11h21

La persévérance est sûrement une des principales qualité... (Photo fournie par Ève Cournoyer)

La persévérance est sûrement une des principales qualité d'Ève Cournoyer, qui revient avec son troisième disque même si la vie d'artiste indépendante n'est pas de tout repos.

Photo fournie par Ève Cournoyer

 

Cinq ans séparent L'Écho, dernier album d'Ève Cournoyer, et Tempête, qu'elle met au monde jeudi soir au Lion d'Or. Troisième opus de celle qui a commencé à faire des chansons à 27 ans. Celle qui, au terme d'un épisode douloureux de l'existence, s'est mise à créer pour conjurer le sort. Pour faire sortir le méchant, certes, mais aussi pour toucher la lumière.

 

Succès d'estime, reconnaissance de ses pairs, premières parties de Richard Desjardins, de très bons amis qui n'hésitent pas à la financer... et pas toujours cette précarité économique à l'âge de 41 ans. Telle est la trajectoire de cette grande, intense, vive, et tenace Ève Cournoyer, qui sirote paisiblement son thé vert devant le scribe. L'exercice, vous l'avez deviné, consiste à défendre cet album qu'elle a entièrement conçu, produit, réalisé avec le concert de ses collègues (Guillaume Bourque, Simon Dolan, Rémi Leclerc, Étienne Morin, Jean-Philippe Villemure) et de très bons amis qui l'ont aidée à payer les factures.

 

«Ils savent que je les rembourse immanquablement, ils me font confiance. Après? le spectacle. Une tournée en vue? Je l'attends toujours. On fait le tour du bloc, on revient... Un manager? J'espère l'apparition de la perle rare. Et je ne peux tout faire. Depuis longtemps, j'ai choisi d'élever ma fille Jeanne qui a maintenant 15 ans. Lorsqu'elle ira au cégep et qu'elle deviendra adulte, ce sera plus facile... D'autant plus que j'ai pris du métier, de l'assurance.»

Même si «late bloomer» toujours en quête d'un statut qui lui permettra une certaine indépendance financière, Ève Cournoyer persiste et signe, refusant l'aumône et le misérabilisme.

 

L'adversité, elle connaît. Le courage et la fierté itou. Rembobinons pour mieux comprendre. Graduée de Musitechnic, une jeune femme de la Montérégie avait commencé sa vie adulte dans les studios d'enregistrement. Les leçons de piano de son enfance avaient tout de même laissé des traces; sonorisatrice, elle savait lire la musique et comprenait l'harmonie...

«À la fin de cette autre vie, se souvient-elle, j'étais devenue une mauvaise employée; j'avais le coeur brisé parce que ma fille devait aller à la garderie. Et puis j'ai vécu une séparation. C'est alors que j'ai commencé à écrire des chansons, façon bûcheron. Vraiment un miracle que d'avoir écrit des poèmes dans l'autobus, d'avoir pogné la vieille guitare qui traînait dans le coin, pour ensuite tirer profit de mes acquis en sonorisation.»

 

Ce qui justifie encore aujourd'hui, cette rime plantée dans le chorus de sa première chanson au programme: «Je chante pour survivre, mon amour.»

«Je suis plus chansonnière que chanteuse, rappelle-t-elle. Mes chansons, je les gosse! Je n'interprète pas celle des autres, sauf exception - sur scène, j'ai fait une adaptation de Bird on the Wire, de Leonard Cohen.»

 

Courage, fébrilité, sensibilité à fleur de peau, idées lumineuses, idées sombres. Urgence dans le propos. Mon Dieu qu'il doit y avoir des nuits agitées! On le lui dit, elle rit de bon coeur.

 

«Je dors très bien, assure-t-elle, avant d'admettre: Bien sûr, on écrit ce qu'on vit. Je suis Plateaupithèque, je suis une artiste au salaire moins que minimum, ça me mène peut-être à écrire des chansons comme celles-ci. Oui, je suis capable de faire des albums avec pas trop d'argent, mais il me faut aussi payer le loyer, nourrir et éduquer ma fille. Avec zéro filet de sécurité.»

 

«Et je pense aussi aux autres qui souffrent, ajoute-t-elle, à ce monde qui va mal, à tant de choses qui m'énervent. Ça va pas bien à Montréal, beaucoup de pauvreté. La rue Sainte-Catherine pas loin du Quartier des spectacles, c'est tellement triste! Oui, les côtés sombres de la vie me rentrent dedans. J'ai une marée noire assez répandue entre les oreilles. Je ne suis pas une optimiste.

 

«Et puis je me considère comme féministe. Je ne suis pas là pour faire la jolie, toujours de bonne humeur. Mes idoles sont Clémence Desrochers, Pauline Julien, Françoise Hardy... Cette dernière ne se voit pas féministe? En tout cas, elle a une vie artistique autonome, elle s'affirme. Je m'affirme aussi à travers ma vie de femme.»

 

Attribuons-lui, de surcroît, un esprit vachement rock au-delà de ses velléités chansonnières. Tangible sur Tempête, dont le titre n'évoque certes pas un album de berceuses.

 

«Tempête? Je cherchais un titre qui me plaisait. Qui pouvait représenter comment je me suis sentie dans ce projet. Au cours des cinq dernières années, j'ai traversé des dépressions atmosphériques, tremblements de terre, déménagements, crises de quarantaine, refus de subventions, refus de prêts bancaires... Mais j'ai également ressenti beaucoup de joie à créer cet album.»

 

Après la tempête sous un crâne, il peut y faire soleil...

Alain Brunet
La Presse

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9 juillet 2012 1 09 /07 /juillet /2012 05:33

Voir la vidéo: http://video.telequebec.tv/video/10712

 


<br />
Photo : Jacques Nadeau - Le Devoir
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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 05:22

Un film difficile à voir, qui illustre la difficulté des vétérans qui quittent l'armée pour un retour dans la vie civile.  Ce film met aussi en parallèle la vie des détenus qui sont complètement isolés du monde social (sans famille, etc.).

http://www.dvd-covers.org/d/242991-3/Oliver_Sherman.jpg

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28 mai 2012 1 28 /05 /mai /2012 03:10

File:CidadedeDeus.jpg

Source: wikipedia.org

Chickens are being prepared for a meal when a chicken escapes and an armed gang chases after it. The chicken comes to a stop between the gang and a young man named Rocket (Buscapé), who believes that the gang wants to kill him. In a creative move, the "Matrix" shot stops time and circles Rocket. Suddenly he's a young boy playing football (soccer) on a dirt field. It's the 60s and this is how City of God came to be.

 

Three impoverished thieves known as the "Tender Trio" – Shaggy, Clipper, and Goose – rob and loot business owners; Goose is Rocket's brother. In Robin Hood fashion, they split part of the loot with the citizens of a favela called the City of God (Cidade de Deus), and are protected by them in return. Several younger boys idolise the trio and follow them around. One such hanger-on, known as Li'l Dice (Dadinho), convinces them to hold up a motel and rob its occupants. The gang agree but, resolving not to kill anyone, tell Li'l Dice that he is too young to accompany them and must serve as lookout. They give him a gun and tell him to fire a warning shot if the police arrive. Unsatisfied with this, Li'l Dice fires a warning shot mid-robbery and proceeds to gun down all the inhabitants of the motel once the gang have run off. The massacre brings on the attention of the police, forcing the Tender Trio to leave the slum. Clipper joins the church, and Shaggy is shot by the police while trying to escape with his girlfriend. Goose is shot by Li'l Dice after taking the younger boy's money and his friend Benny (Bené), who have both been hiding out and committing crimes on their own since the motel incident.

 

The timeline jumps forward into the 70's. Rocket has become a part of the "Groovies", a group of young hippies who enjoy smoking marijuana. He develops an interest in photography by taking pictures of his friends, especially one girl that he is infatuated with, but his attempts to get close to her are ruined by a group of younger troublemakers known as "The Runts" (Caixa Baixa, "Low Gang"). Li'l Dice now calls himself "Li'l Zé" ("Zé Pequeno"), and along with his childhood friend Benny has established a drug empire by eliminating all of the competition, except for one dealer named Carrot, who is a friend of Benny's.

 

A relative peace has come over the City of God under the reign of Li'l Zé, who avoids the police's attention by having his henchmen kill one of the Runts, who had been committing petty crimes in the area. Zé plans to kill his last rival, Carrot, but is stopped by Benny. Eventually, along with the girl that he has wooed away from Rocket, Benny decides to leave the criminal life behind to live on a farm and throws a farewell party. Zé, unable to find a girl who will dance with him at the party, vents his sexual frustration by humiliating a peace-loving man named Knockout Ned. Later, Benny is gunned down by a former drug dealer, Blackie (Neguinho), who was aiming for Zé. As Benny was the only man holding Li'l Zé back from taking over Carrot's business, his death leaves Zé in danger and Carrot living in fear.

 

Following Benny's death, Zé rapes Ned's girlfriend, then kills his uncle and younger brother. Ned, looking for revenge, sides with Carrot. After Ned kills one of Li'l Zé's men and wounds Zé himself, a war breaks out between the two rival factions that engulfs the City of God which marks the beginning of the 80's. Both sides enlist more and more "soldiers", with Zé providing weapons for the Runts on the condition that they will fight for him. Jealous of Ned's notoriety in the newspapers, Zé has Rocket take photos of him and his gang. Unknown to Rocket, a female reporter named Marina decides to publish the developed prints in the daily paper. Rocket then fears for his life, mistakenly believing that Zé will want to kill him, although Zé is actually very pleased with his increased notoriety. After throwing a fit, Rocket reluctantly agrees to keep working with the newspaper and ends up sleeping with Marina.

 

The story has come around full circle to the start of the film. Confronted by the gang, Rocket is surprised that Zé is asking him to take a picture of the gang. Just as Rocket prepares to take the photograph, however, Carrot arrives and a gunfight ensues between the two gangs, and later the police. Ned is killed by a boy who has infiltrated his gang to avenge his father, a security guard who was killed by Ned in an earlier scene during a bank robbery. Li'l Zé and Carrot are arrested and Carrot is taken away to be paraded in front of the press. Zé is shaken down for money, humiliated, and finally released, all while being secretly photographed by Rocket. After the police officers leave, the Runts surround Zé and murder him in retribution for having killed one of their friends. Rocket takes pictures of the entire scene as well as Zé's dead body and goes back to the newspaper.

 

Rocket is seen in the newspaper office looking at all of his photographs through a magnifying glass, and deciding whether or not to put the pictures of the crooked police officers in the newspaper, or the picture of Zé's dead body. The photos of the cops would make him famous but put him in danger, while the photos of Li'l Zé would guarantee him a job at the paper. He decides to take the safe route, and the newspaper runs his picture of Zé's bullet-ridden corpse.

The story ends with the Runts walking around the City of God, making a hit list of the dealers they plan to kill in order to take over the drug business. They mention that a Comando Vermelho ("Red Command") is coming.

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 03:28

You can see the entire fight at/ Vous pouvez voir le l'ensemble du combat, gracieuseté de Youtube:

http://www.youtube.com/watch?v=zJHyYbjFweY

 

Froch par K.-O.T. au cinquième round

Photo source: 98.5fm Montréal

...et la réaction de l'entraineur de Bute, le lendemain du duel/ the interview with Bute's trainer the next day after the fight: : http://www.985fm.ca/audioplayer.php?mp3=134802

 

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27 mai 2012 7 27 /05 /mai /2012 02:06
Source: Radio-canada.ca
Mise à jour le samedi 26 mai 2012 à 18 h 48 HAE

Deux députés terre-neuviens du Nouveau Parti démocratique ont décidé d'accorder autant d'importance à un drapeau associé à l'indépendance de Terre-Neuve qu'au drapeau officiel de leur province d'origine, ce qui soulève la controverse à Ottawa.

 

Le rose-blanc-vert, symbole du nationalisme terre-neuvien, est pour le député Jack Harris un rappel des sentiments très forts des Terre-Neuviens envers leur culture et leur province. Pour son collègue Ryan Cleary, Terre-Neuve, avec ses ressources naturelles, est une « have province » qui n'a plus besoin des autres pour survivre.

 

Le ministre du Patrimoine canadien, James Moore, rappelle que le NPD « a dit qu'ils ont remplacé le Bloc québécois, comme une opposition officielle qui est fédéraliste. J'espère que c'est le cas ».

 

Le chef du NPD, Thomas Mulcair, n'a pas commenté l'affaire, disant vouloir faire ses propres vérifications au préalable.

 

D'après le reportage de Julien Lafille

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17 mai 2012 4 17 /05 /mai /2012 22:31

Source: Radio-canada.ca

17 mai 2012

 

L'ex-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Frank Zampino, l'homme d'affaires Paolo Catania, l'ex-président de la Société d'habitation de Montréal (SHDM), Martial Fillion, et l'ex-organisateur politique d'Union Montréal, Bernard Trépanier sont au nombre d'un groupe de neuf personnes arrêtées au cours des dernières heures par l'escouade Marteau.

 

Les prévenus feront face à divers chefs d'accusation, dont fraude, complot et abus de confiance, dans l'affaire du Faubourg Contrecoeur, un terrain de l'est de la métropole que la Société d'habitation de Montréal (SHDM) a vendu à Construction Frank Catania et Associés en 2007 pour qu'elle y construise 1800 logements.

 

Le terrain a été vendu 19 millions de dollars, mais la facture du groupe Catania a été réduite de 14,6 millions en raison notamment de frais de décontamination. Cette somme a été jugée excessive par le vérificateur général de la Ville de Montréal.

Gilles Martin, le directeur de l'Unité permanente anticorruption, avec laquelle travaille l'escouade Marteau, estime que ce coup de filet constitue « un grand pas dans la lutte contre la corruption ». Les personnes arrêtées sont, selon lui, des « acteurs importants d'un stratagème d'abus de confiance qui implique des fonds publics ».

 

Zampino, présumée tête dirigeante du réseau

En conférence de presse, la Sûreté du Québec a indiqué que le stratagème en cause permettait à M. Zampino et à M. Fillion de profiter d'avantages personnels en échange d'informations privilégiées fournies au groupe Catania sur un appel d'offres à venir, au détriment d'autres soumissionnaires.

 

M. Zampino, a-t-on précisé, a profité « d'avantages monétaires et de cadeaux autres. »

Selon le chef du service d'enquête sur la corruption de la SQ, l'inspecteur Denis Morin, le stratagème mis au jour a permis de réaliser une fraude de 1 million de dollars au détriment de la SHDM. « Un montant d'argent a été donné à un parti politique », a-t-il aussi précisé, sans donner plus de détails.

 

« M. Zampino [...], pour nous, c'est la tête dirigeante du stratagème. Il a utilisé de son influence pour s'assurer que des données soient transmises à Construction Frank Catania et, dans une certaine mesure, il s'est assuré [...] que des actions soient prises. » — L'inspecteur Denis Morin

La police provinciale soutient que les arrestations sont le résultat d'une enquête pour abus de confiance de deux ans et demi entreprise à la suite « du dépôt d'un rapport du vérificateur général de la Ville de Montréal, qui faisait état de plusieurs anomalies dans la gestion du projet Faubourg Contrecoeur par la Société d'habitation de Montréal et d'une plainte du nouveau directeur général de la société, déposée en 2009 ».

 

C'est dans le cadre de cette enquête que les enquêteurs de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) ont perquisitionné le siège social du groupe immobilier Catania, à Brossard, le 25 avril dernier. Le groupe avait aussi reçu la visite des enquêteurs de l'escouade en mars 2010.

Frank Zampino lors de son arrestation Frank Zampino lors de son arrestation © La Presse/Patrick Sanfaçon
 

Des membres importants de l'entourage de Gérald Tremblay


Frank Zampino, qui a été arrêté jeudi matin à sa résidence de Saint-Léonard, a été le bras droit du maire de Montréal Gérald Tremblay de 2002 à 2008. Il a aussi été maire de Saint-Léonard - la ville, puis l'arrondissement - de 1990 à 2008. Il a aussi déjà dirigé la Société de transport de la Communauté urbaine de Montréal (STCUM).

 

Paolo Catania a été interpellé mercredi à l'aéroport de Montréal, alors qu'il s'apprêtait à quitter le pays. L'homme d'affaires dirige la firme Construction Frank Catania et Associés, qu'il a fondée avec son père en 1987, et qui est devenue depuis un très important entrepreneur dans la grande région de Montréal.

 

Bernard Trépanier a été le directeur du financement du parti du maire Tremblay, Union Montréal, entre 2004 et 2006. Il a aussi été organisateur politique pour différents politiciens de la banlieue nord de Montréal. Un ex-membre du parti, Benoît Labonté, a déjà révélé qu'il se faisait appeler « Monsieur 3 % », en référence à un système de ristournes permettant à des entrepreneurs d'obtenir de lucratifs contrats en contrepartie de dons électoraux à Union Montréal.

 

Martial Fillion a été chef de cabinet du maire Tremblay avant de devenir directeur général de la SHDM. Le conseil d'administration de la société a résilié son contrat à l'automne 2008, après avoir avoir pris connaissance d'un rapport de vérification de la firme KPMG. Ce rapport, commandé par la Ville, concluait qu'il avait omis de consulter le conseil d'administration avant de verser 8,3 millions de dollars au groupe Catania, contrevenant du coup à la politique administrative de l'organisme.

 

Les accusations déposées
  • Frank Zampino, 53 ans : fraude, complot et abus de confiance.


  • Paolo Catania, 49 ans :fraude, complot et abus de confiance.


  • Martial Fillion, 59 ans : fraude, complot abus de confiance.


  • Bernard Trépanier, 74 ans : fraude, complot, abus de confiance, fraude envers le gouvernement.


  • Daniel Gauthier, 54 ans : fraude, complot et abus de confiance.


  • Martin D'Aoust, 37 ans, de chez Catania : fraude et complot.


  • André Fortin, 47 ans, de chez Catania : fraude et complot.


  • Patrice Pascal, 43 ans, de chez Catania : fraude et complot.


  • Pasquale Fedele, 48 ans : fraude et complot.


  • Construction Frank Catania et Associés inc. : fraude, complot et abus de confiance.


  • Selon la SQ, tous les accusés seront interrogés jeudi avant d'être libérés sous diverses conditions.

Selon l'inspecteur Morin, M. Gauthier et M. Trépanier agissaient comme intermédiaires dans ce dossier. M. Gauthier, dit-il, a manipulé l'appel d'offres « à la demande du fonctionnaire et de l'élu » pour avantager la compagnie. M. Fournier, ajoute-t-il, a « aussi agi entre l'élu, le fonctionnaire et l'entrepreneur - et d'autres firmes qui ne sont pas nommées ici parce qu'il n'y a pas d'accusations portées contre elles - pour fournir des données particulières » au groupe Catania.

 

La police provinciale dit avoir rencontré 120 témoins dans le cadre de son enquête, qui s'est aussi appuyée sur l'analyse de nombreux documents saisis et de 250 téraoctets de données informatiques. L'analyse complexe de ces données explique en partie pourquoi la police a mis du temps à déposer des accusations dans ce dossier.

 

La SQ dit avoir rencontré le maire Tremblay dans le cadre de son enquête. Elle n'a cependant pas voulu révéler si France Sénécal faisait aussi partie des témoins interrogés. Mme Sénécal a démissionné de son poste de vice-présidente du comité exécutif en octobre 2008, en pleine tourmente sur l'affaire du Faubourg Contrecoeur. Elle était alors la conjointe de M. Fillion.

Perquisition chez F. Catania et Associés
 

Des arrestations qui font réagir à Québec et à Montréal

À l'hôtel de ville de Montréal, le maire Tremblay a parlé « d'arrestations graves » et a dit espérer que « la lumière sera faite le plus rapidement possible » dans cette affaire. Il a ajouté que son administration avait pris « depuis un certain nombre d'années un certain nombre de décisions pour contrer le mieux possible la corruption, la collusion et les conflits d'intérêts », mais a refusé d'en dire davantage en raison du processus judiciaire en cours.

 

Anie Samson, du parti Vision Montréal, n'a pas manqué de souligner que c'est le maire Tremblay « qui a choisi ses propres collaborateurs et qui est dans le bateau avec eux autres ». Le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, estime que le stratagème éventé constitue « un exemple parfait du trio "faiseur d'élections" - entrepreneurs - élus », qu'il a qualifié de « trio malsain ».

 

Le ministre de la Sécurité publique Robert Dutil s'est pour sa part félicité de ces arrestations. « On l'a dit depuis longtemps : ça prend du temps, ce sont des enquêtes policières, il y a des preuves hors de tout doute raisonnable à faire », a-t-il déclaré dans les corridors de l'Assemblée nationale.

 

Toutes ces arrestations se produisent alors que s'ouvrira mardi prochain la commission Charbonneau, chargée par le gouvernement Charest d'enquêter sur de possibles cas de corruption et de collusion dans l'industrie de la construction et sur une possible infiltration de l'industrie par le crime organisé.

 

Interrogé sur l'impact que ces arrestations pourraient avoir sur les travaux de la Commission, le ministre a répondu : « C'est leur devoir, à la commission d'enquête et à l'UPAC, de s'assurer qu'ils font une bonne coordination pour qu'on ne se retrouve pas dans une situation où il y a des gens qui sont accusés et qui ne peuvent pas être condamnés pour diverses raisons. Il faut s'assurer donc que la collision n'existera pas. »

 

La commission Charbonneau, l'opération Colisée et Frank CataniaLa commission a récemment été engagée dans un bras de fer avec la Gendarmerie royale du Canada (GRC) au sujet de la preuve amassée dans le cadre de l'opération Colisée, dirigée contre la mafia montréalaise.

Les tribunaux ont finalement forcé la police fédérale à remettre à la Commission des éléments de preuve portant sur les liens entre la mafia et des constructeurs.

Parmi la preuve amassée par la GRC figure une bande vidéo sur laquelle on peut voir Frank Catania au café Cosenza, le quartier général du clan mafieux Rizzuto, situé à Saint-Léonard. Il s'y trouvait lorsque le parrain de la mafia, Nick Rizzuto, dissimulait des liasses d'argent dans ses chaussettes.

La preuve de la GRC révélait aussi que plusieurs hauts dirigeants de la mafia se sont cotisés pour offrir un cadeau de retraite à Frank Catania en 2005.

Zampino aussi éclaboussé dans le contrat des compteurs d'eau

M. Zampino a quitté son poste de président du comité exécutif en juillet 2008. Il est devenu peu après vice-président principal et chef de la direction financière de la firme de génie Dessau, un poste dont il a cependant démissionné en avril 2009 dans la foulée d'un scandale le liant à l'entrepreneur Tony Accurso.

 

M. Zampino avait admis quelques jours plus tôt qu'il avait séjourné à deux reprises sur le yacht de Tony Accurso, dont une fois, en janvier 2007, au moment où l'entreprise de ce dernier était engagée dans l'appel d'offres pour l'installation de compteurs d'eau dans la ville de Montréal.

 

Le contrat de 356 millions de dollars avait été remporté par le consortium GENIeau, qui regroupait notamment la firme Simard-Beaudry, propriété de Tony Accurso, et Dessau, qui a ultérieurement embauché M. Zampino.

 

M. Accurso a lui-même été arrêté par l'UPAC le 17 avril dernier, dans le cadre du projet Gravier. L'opération, qui visait un réseau de partage de contrats municipaux sur la Rive-Nord de Montréal, s'est aussi soldée par l'arrestation du maire de Mascouche, Richard Marcotte, et de l'entrepreneur Normand Trudel.

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 02:18

source: Radio-Canada.ca
Mise à jour le samedi 12 mai 2012 à 7 h 15 HAE
Le général Walter Natynczyk Le général Walter Natynczyk   © PC/Sean Kilpatrick

 

Le gouvernement Harper a discrètement annoncé une refonte majeure du ministère de la Défense, un geste qui ramènera largement l'armée à sa structure de mission de combat prévalant avant la guerre en Afghanistan, éliminant possiblement des milliers d'emplois.

 

La restructuration des structures de commandement comprend la fusion des quartiers généraux gérant les opérations domestiques, internationales et de soutien.

 

Selon le ministre de la Défense Peter MacKay, cette révision est basée sur certaines leçons apprises lors des opérations en Afghanistan, en Libye et lors des Jeux olympiques. M. MacKay a par ailleurs précisé que le nouveau quartier général, connu sous le nom de Commandement des opérations interarmées du Canada (COIC), sera responsable de la gestion de l'ensemble des missions militaires au pays comme à l'étranger, et ce à un meilleur coût pour les contribuables.

 

La consolidation mènera à une réduction de 25 % du nombre d'employés des différents centres de commandement, un licenciement décrit comme une nécessité dans un rapport réalisé l'an dernier par l'ancien commandant des Forces canadiennes, le lieutenant-général à la retraite Andrew Leslie.

 

Le nombre précis de pertes d'emplois ou de départs à la retraite n'est pas clair.

Le rapport de M. Leslie décrit l'armée comme possédant une administration hypertrophiée et faisant appel au privé pour les missions de soutien.

 

Selon chef d'état-major de la Défense, le général Walt Natynczyk, les changements seront effectués sur plusieurs mois.


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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 13:47
Mise à jour le jeudi 26 avril 2012 à 18 h 13 HAE
Une femme itinérante   © iStockphoto
 

 

Près de 200 personnes ont manifesté dans le centre-ville, jeudi midi, en appui au Réseau d'aide aux personnes seules et itinérantes (RAPSIM), qui vient de perdre sa subvention fédérale.

Plusieurs personnalités politiques ont manifesté leur appui au réseau d'aides aux itinérants depuis 35 ans. La perte de son financement fédéral a été accueillie avec incrédulité, alors que Montréal est aux prises avec des problèmes croissants d'itinérance.

La responsable du développement social au comité exécutif de la Ville de Montréal, Jocelyn Ann Campbell, a souligné l'importance du RAPSIM et réitéré la demande que les fonds fédéraux soient accrus.

Le RAPSIM a appris il y a quelques jours que la ministre fédérale des Ressources humaines, Diane Finley, refusait de financer les 160 000 $ sur deux ans que le RAPSIM reçoit depuis 10 ans.

Cette aide avait été recommandée par l'Agence de la santé et des services sociaux de Montréal.

Avec les informations de Caroline Jarry

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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 20:29

Pour ceux qui sont atteints de la maladie de Crohn et ou colite ulcéreuse / colite ulcérative, avant de vous laisser décourager par votre médecin traitant, allez lire le livre de Dr Jacqueline Lagacé, intitulé "Comment j'ai vaincu la douleur et l'inflammation chronique par l'alimentation".

Voici un passage intéressant:

 

"En 2008, une analyse des données épidémiologiques relatives à la population du Japon a montré que le nombre de patients souffrant de la maladie de Crohn et de colite ulcérative était en croissance depuis que cette population avait commencé à adopter des pratiques alimentaires de type occidental, une vingtaine d'années plus tôt. Alors que jusque dans les années 1970, les Japonais souffrant de la maladie de Crohn et de colite ulcérative étaient très rares, à la fin des années 1980, la population atteinte de colite ulcérative comptait près de 20 000 personnes et celle qui était au prise avec la maladie de Crohn environ 500 personnes. En l'an 2000, 60 000 personnes souffraient de colite ulcérative, et 20 000 personnes de la maladie de Crohn. En 2006, dernière année de la compilation, le nombre de cas de colite ulcérative s'élevait à 90 000 alors qu'il y avait 25 000 cas de la maladie de Crohn (p. 66-67)."

 

"(...) Le seul fait que les patients puissent avoir une mainmise sur leur propre santé pose un défi pour bien des médecins. Intellectuellement, cela leur est difficile de penser que les patients peuvent s'occuper d'eux-mêmes avec davantage d'empressement et de sécurité, et qu'il s'agit là de quelque chose de durable (p.40)".

Référence: http://jacquelinelagace.net/

http://www.seignalet.fr/

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