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Radio-canada,ca
publié le 29 septembre 2011 à 13 h 06
  
 

On a beaucoup parlé par le passé des voitures en mode pilotage automatique. Pas besoin de se concentrer sur la route ou de savoir conduire, on n’aurait qu’à se laisser transporter. Les voitures sans pilote les plus connues sont probablement celles de Google (qui utilisent des Toyota Prius et une Audi TT). Un GPS, des radars, des capteurs et des caméras leur permettent d’être autonomes. Ces voitures circulent déjà en milieu urbain. Il n’y a eu qu’un seul accident impliquant une de ces voitures. Ironiquement, au moment de l’accident, elle n’était pas en mode pilotage automatique. Il y avait bel et bien un employé Google derrière le volant.

Des journalistes ont pu l’essayer à une conférence TED :

 

Mais Google n’est pas la seule compagnie à faire de la recherche sur les voitures autopilotes. D’ailleurs, une compétition de véhicules sans conducteur a eu lieu en 2004, en 2005 et en 2007. Le DARPA Grand Challenge était financé par la « Defense Advanced Research Projects Agency », une agence du département de la Défense des États-Unis. Les deux premières années, la compétition avait eu lieu dans le désert. En 2007, c’était en milieu urbain.

Les voitures autopilotées ne seront pas sur les routes dans les prochaines années, mais les recherches continuent. Déjà, quelques voitures peuvent se stationner en mode automatique.

 

Lecture dans les pensées du conducteur

Le designer Ian Kettle a présenté son concept d’une voiture qui lirait les pensées du conducteur. La voiture Neuron ne serait pas équipée d’un volant ni de pédales. Seul le cerveau du conducteur serait important.

Nissan et l’École polytechnique fédérale de Lausanne en Suisse travaillent également sur ce genre de technologies. Elles pourraient connaître les intentions du conducteur par l’activité du cerveau et le mouvement des yeux. Une analyse de l’environnement permettrait de le faire sans danger.

Contrairement aux voitures sans pilote, les voitures capables d’analyser l’activité du cerveau n’ont pas encore été testées sur les routes.

Cela dit, on voit quand même de plus en plus de technologies basées sur l’analyse du conducteur permettant d’augmenter la sécurité. Volvo tente de déduire l’état de concentration. Par exemple, si le conducteur fait une manoeuvre qui demande de l’attention, le téléphone ne sonnera pas. De son côté, Mercedes se penche sur l’analyse de l’état de fatigue des conducteurs.

Ferrari, pour sa part, aurait déposé des brevets permettant d’adapter la voiture à l’état du conducteur. En analysant quelques données en temps réel – tension artérielle, électrocardiogramme, respiration, activités des yeux (nombre de battements de la paupière) et activité du cerveau –, la voiture pourrait s’adapter. Par exemple, offrir plus de sécurité en cas d’une mauvaise concentration.

Dans un futur lointain, que préfériez-vous? Vous faire conduire ou vous faire analyser l’activité cérébrale?